Au sein de nombreux élevages de porcs, la maladie de l’œdème pose des problèmes économiques importants auxquels la vaccination contre la shigatoxine apporte une solution innovante. De nombreux éleveurs se posent tout de même cette question: « la vaccination contre la shigatoxine sera-t-elle rentable pour mon élevage ? »
Pour y répondre, Ceva a mis au point un outil, le COIN, disponible gratuitement.
COIN est l’acronyme du terme anglais « Calculate Online your Individual Netprofit » (calcul en ligne de votre bénéfice net).
Outre un stress psychologique liée aux pertes de porcelets, les élevages touchés par la maladie de l’œdème connaissent également des pertes financières du fait des défauts de performances générés. L’augmentation du taux de mortalité et la diminution de la performance de croissance, accompagnées de consultations vétérinaires plus nombreuses et d’une consommation accrue d’antibiotiques, impactent le profit de l’élevage.
Certaines mesures prises pour tenter de prévenir la maladie de l’œdème peuvent également être coûteuses (gamme d’aliment sécurisé, acidifiants…) ou nuire aux performances des animaux (restriction alimentaire). Ces mesures sont en outre d’une efficacité très variable.
Avec le lancement du vaccin en 2013, les éleveurs ne sont désormais plus totalement démunis face à la maladie de l’œdème. Depuis lors, de nombreux vétérinaires et éleveurs témoignent des retours économiques apportés par la vaccination contre la shigatoxine et des meilleures performances qu’elle permet. Leurs témoignages sont rapportés dans ce qui suit.
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»En plus de rétablir notre tranquillité d’esprit, la vaccination contre la maladie de l’oedème nous a permis d’atteindre nos objectifs techniques et financiers.«
»Depuis le début de la vaccination contre la maladie de l’oedème, la santé générale de mon élevage s’est améliorée.«
»En fait, d’une mortalité de 14%, nous sommes redescendus à 4% pour cette même période d’élevage allant du sevrage à l’abattage.«
»Lorsque nous avons reçu les résultats concernant l’amélioration de la conversion alimentaire, nous avons tous été très impressionnés.«
»Je recommande la vaccination contre la maladie de l’oedème sans réserve à tous les élevages touchés par cette maladie.«
»L’impact économique positif et l’amélioration de la santé des porcs ont su nous convaincre. Cet élevage va clairement poursuivre la vaccination.«
»Lorsque la vaccination des porcs a débuté, les premiers lots ont traversé la période à risque avec une mortalité bien inférieure. Pour notre client, le vaccin s’est avéré très efficace.«
»Nous avons amélioré la performance des élevages de nos clients ainsi que réduit le recours à l’oxyde de zinc et à la colistine.«
»Le bilan a montré que consentir à la dépense ponctuelle que représente ce vaccin relève du bon sens économique.«
»Contre la maladie de l’œdème, ce vaccin est sans aucun doute un investissement dans la santé.«
»D’après nos calculs, en seulement six mois de vaccination, nous sommes en mesure de vendre à l’abattoir un camion entier d’animaux en plus.«
À quand remontre la première vaccination que vous avez pratiquée?
Nous avons commencé dans le courant de l’année 2016.
Quelles sont les raisons qui vous y ont poussée?
Nous nous sommes décidés en raison de plusieurs pertes de porcelets sevrés et en début d’engraissement, morts de la maladie de l’œdème. Et ces pertes se répétaient d’une bande à l’autre.
Quelles avaient été les mesures appliquées auparavant pour contrôler la maladie de l’œdème?
Avant d’opter pour la vaccination, nous traitions le problème en administrant de la colistine dès l’apparition des premiers symptômes.
Avez-vous constaté des améliorations en termes de mortalité, de performances, d’homogénéité , etc.?
Après la vaccination, nous n’avons plus connu d’épisodes de forte mortalité due à la maladie de l’œdème. Nous avons également nettement amélioré la conversion alimentaire, qui avait toujours été médiocre, même dans les groupes de porcelets sevrés ne montrant aucun signe clinique.
Avez-vous pu diminuer les traitements antibiotiques individuels, donc la quantité de travail?
Nous avons arrêté le traitement collectif des animaux, donc réduit le recours aux antibiotiques. Le nombre d’injections de médicaments est resté à peu près le même.
Le travail quotidien de supervision des porcs a-t-il diminué?
Bien que nous devions encore pratiquer des traitements individuels en raison d’autres problèmes concomitants, nous consacrons moins de temps à la gestion de la maladie de l’œdème.
Avez-vous pu diminuer le recours aux antibiotiques et/ou au ZnO?
Oui, nous avons réduit l’administration de colistine.
Quelles sont vos impressions concernant la rentabilité et le retour sur investissement?
Je pense que, dans notre cas, notre principal bénéfice a été l’amélioration de la conversion alimentaire, et j’en suis ravie.
La vaccination a-t-elle eu un effet sur le moral de l’éleveur/des employés?
Lorsque nous avons reçu les résultats concernant l’amélioration de la conversion alimentaire, nous avons tous été très impressionnés.
À l’origine, quelle était votre situation?
Notre élevage en troupeau fermé se situe en Espagne, dans la province de Ségovie. Il compte 300 truies. Entre le sevrage et l’abattage, nos pertes totales étaient de 3 à 4 %. En août 2013, nous avons brusquement constaté les symptômes typiques de la maladie de l’œdème chez des porcs de 35 à 40 kg, et notre taux de mortalité a atteint 14 %.
Quelles sont les raisons qui vous ont amené à contacter IDT Biologika?
J’ai sollicité l’aide d’IDT Biologika après avoir essayé en vain plusieurs traitements.
Le diagnostic était posé, mais les traitements n’aboutissaient à aucun résultat.
Quelles ont alors été les mesures mises en place?
Après avoir questionné de nombreux spécialistes de l’industrie porcine à propos du vaccin contre la maladie de l’oedème, sans obtenir de réponses satisfaisantes, nous avons décidé de prélever des échantillons d’animaux malades, et de les envoyer au laboratoire IDT Biologika, en Allemagne.
Le résultat a indiqué que les animaux étaient positifs à la shigatoxine. Nous avons immédiatement décidé de commencer la vaccination. Aucune autre action n’a été entreprise simultanément.
Quels ont été les résultats?
La vaccination des porcelets au sein de cette ferme a abouti à d’excellents résultats. En fait, d’une mortalité de 14 %, nous sommes redescendus à 4 % pour cette même période d’élevage allant du sevrage à l’abattage.
Que conseilleriez-vous aux vétérinaires rencontrant le même type de problèmes?
Le résultat de la vaccination est si convainquant que je ne peux que la recommander. D’ailleurs, je l’ai déjà conseillée à plusieurs de mes confrères.
Lorsque l’éleveur John Neuman ouvrait la porte de sa porcherie le matin, c’était toujours avec appréhension. La peur de découvrir encore une fois des animaux morts de la maladie de l’œdème pendant la nuit ne le quittait plus.
La maladie frappait du jour au lendemain, et M Neuman, ainsi que ses employés, constataient régulièrement des morts subites, sans qu’ils puissent y faire quoi que ce soit.
«Nous avions tout essayé pour contrôler la maladie: restrictions alimentaires, oxyde de zinc dans l’alimentation, divers antibiotiques. Mais rien n’y a faisait, et nous avions toujours une mortalité de 5 à 6% en post-sevrage.»
«La maladie apparaissait en général deux à trois semaines après le sevrage, et tout d’un coup, nous nous retrouvions avec 50 porcelets morts», raconte l’éleveur. «Aujourd’hui, la situation a complètement changé.» Après avoir lutté en vain contre la maladie de l’œdème pendant de nombreuses années, M Neuman a essayé en ce début d’année la vaccination contre la shigatoxine, la toxine responsable de la maladie.
Le résultat de la vaccination est si convainquant que je ne peux que la recommander. D’ailleurs, je l’ai déjà conseillée à plusieurs autres éleveurs.
«Malgré le coût, notre vétérinaire a suggéré la vaccination car elle n’avait plus d’autres conseils à donner. Nous avions déjà tout tenté. Et nous l’avions menacée de changer de cabinet vétérinaire si elle ne trouvait pas de solution efficace.»
Après la mise en place de cette vaccination contre la shigatoxine, M Neuman n’a plus constaté de cas de maladie liée à la shigatoxine dans son troupeau. Maintenant qu’il dispose d’un vaccin efficace, il n’a plus besoin d’autres mesures de prévention.
«Nous avons commencé à vacciner tous les porcs avec une dose de 1 ml à un âge de 5 à 6 jours. Lorsque nous avons eu le premier lot d’animaux en post-sevrage, la différence a été frappante. Pour le premier lot, nous n’avons pas osé lever les restrictions alimentaires, mais nous l’avons fait pour le deuxième. Nous avons pu augmenter à 550 grammes le gain de poids journalier et faire baisser la mortalité à 0,8-1,0%, ce qui représentait pour nous des progrès considérables», se souvient M Neuman.
«Nous avons réalisé une analyse de rentabilité de la vaccination. Nous avons considéré tous les coûts additionnels précédents, de la supplémentation en zinc aux heures supplémentaires des employés, sans oublier le coût des traitements qui n’avaient pas fonctionné. Puis nous avons comparé cee total au coût de la vaccination. Le bilan a montré que consentir à la dépense ponctuelle que représente ce vaccin relève du bon sens économique», conclut M Neuman. «Dans notre cas, le vaccin contre la shigatoxine a permis d’éradiquer la maladie de l’œdème. Et nous sommes finalement restés fidèles à notre cabinet vétérinaire.»
«Nous avions mis en évidence la shigatoxine au sein de l’élevage, mais au début, l’éleveur n’était pas partant pour la vaccination.
Alors nous sommes passés d’une alimentation orientée performance à un régime plus sécurisé d’un point de vue digestif. Et nous avons eu recours à l’oxyde de zinc. Aucune de ces mesures n’a toutefois produit les résultats visés.
Le traitement antibiotique des animaux déjà malades était inefficace. Les antibiotiques ne fonctionnaient pas car le traitement intervenait trop tard.
Après de nombreuses tentatives infructueuses, la pression psychologique sur l’éleveur et ses employés était devenue énorme.
C’est pour cette raison que nous sommes finalement tombés d’accord pour commencer une vaccination contre la maladie de l’oedème. Les précédentes expériences sur d’autres troupeaux s’étaient avérées globalement positives, et ont contribué à convaincre l’éleveur.
Dès le premier lot vacciné, le recours aux antibiotiques a pu être nettement diminué, tandis que la croissance a augmenté. La situation au sein de la porcherie s’en trouve globalement améliorée.
La pertinence de la vaccination ne peut donc pas être remise en cause. Avec la diminution des pertes de la quantité d’antibiotiques et de l’âge à la vente grâce à une meilleure croissance, le retour sur investissement de la vaccination est élevé.
Malgré l’utilisation intensive d’antibiotiques en métaphylaxie dans le llpost-sevrage, le taux de mortalité restait élevé. Les conditions d’hygiène au sein de l’élevage étaient excellentes. Par conséquent, l’origine de ce problème sanitaire aigu semblait complexe.
Nous avons prélevé des échantillons en suivant les instructions de l’interlocuteur du service technique d’IDT Biologika. Ces échantillons ont ensuite été analysés au laboratoire et ont mis en évidence la présence de la shigatoxine. Ces résultats nous ont conduits à opter pour la vaccination des porcelets.
Efficacité de la vaccination:
à la surprise de l’éleveur, les effets de la vaccination n’ont pas tardé à se manifester. La mortalité due à la maladie de l’œdème a chuté à zéro ; la vaccination a donc permis de résoudre un important problème.
Avantages de la vaccination pour l’élevage:
• La mortalité liée à la maladie de l’œdème en post-sevrage a été réduite à zéro.
• Le travail en pouponnière est plus facile et plus fluide. L’éleveur n’est plus stressé par d’éventuels nouveaux épisodes pouvant causer une hausse de la mortalité.
La vaccination s’est aussi avérée pertinente sur le plan financier:
• Plus besoin de traitement métaphylactique. La quantité totale d’antibiotiques utilisés a été réduite. Ce point est importante puisque l’administration allemande vise une diminution du recours aux antibiotiques.
• Depuis le début de la vaccination, les paramètres de performance de l’élevage n’ont cessé de s’améliorer.
Un troupeau comptant 730 truies dans le Nord de l’Angleterre sevrait environ 29 porcelets par truie par an lorsque le problème est apparu pour la première fois. La mortalité post-sevrage mensuelle a alors commencé à grimper jusqu’à atteindre un pic à 15 % en mars 2016.
D’après le vétérinaire en charge de l’élevage, Paul Thompson de Garth Pig Practice : «les porcs malades boitaient ou restaient couchés, étaient pris de crampes et présentaient un gonflement au niveau des paupières. Ces signes avaient tendance à se manifester vers la troisième semaine post-sevrage, dans un laps de temps relativement court.»
Un examen post-mortem a permis de mettre en évidence un œdème intestinal. Une partie des écouvillons analysés en laboratoire ont donné des résultats positifs à la recherche de la shigatoxine et du F18, les facteurs de virulence d’E. coli. Au départ, le choix du traitement s’est porté sur les antibiotiques, notamment la colistine (dont l’utilisation ne faisait à l’époque l’objet d’aucune restriction), la néomycine et le florfénicol, administrés principalement par voie orale.
«Nous n’avons obtenu aucune réponse significative malgré un débit d’eau, des restrictions alimentaires et des mesures d’hygiène considérés comme satisfaisants», explique Thompson.
Résultats
Tous les porcs ont été vaccinés contre la maladie de l’oedème à l’âge de 4 jours, sauf au début où certains animaux plus âgés ont été vaccinés en rattrapage. «Lorsque la vaccination des porcs a débuté, les premiers lots ont traversé la période à risque avec une mortalité bien inférieure», déclare Thompson.
Rentabilité
L’analyse économique réalisée sur les trois mois post-vaccination a montré une mortalité post-sevrage moyenne de 2,5 % (soit une baisse de 4,4 %), correspondant à une hausse de production de 108 porcs supplémentaires par mois.
La valeur de ces animaux, à 25,8 kg, était de 5,61 GBP (6,46 EUR). La réduction du coût de traitement et l’amélioration du taux de croissance (passé de 373 g à 409 g) par jour dans le post-sevrage ont également contribué au bénéfice net.
Conclusion
«La maladie de l’œdème est aujourd’hui un problème ré-émergent en Europe », signale M Thompson. « Les causes de cette réapparition ne sont pas encore bien comprises. Tous les animaux malades ne présentent pas l’œdème intestinal caractéristique. La mise en évidence de l’agent pathogène responsable peut nécessiter l’analyse de plusieurs échantillons. Pour contrôler la maladie, la vaccination est sans aucun doute préférable aux médicaments. Pour notre client, le vaccin s’est avéré très efficace.»
Depuis quand utilisez-vous le vaccin contre la maladie de l’oedème?
J’ai essayé le vaccin pour la première fois l’an dernier, et j’ai depuis vacciné plusieurs élevages.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de vacciner?
Nous avons commencé la vaccination après avoir constaté les symptômes classiques de la maladie de l’œdème. Nous avons essayé d’établir un diagnostic avec le test STEC-CHECK proposé par IDT Biologika. Mais nous n’avons pas été en mesure de confirmer la présence de la shigatoxine dans tous les cas, même si les symptômes étaient univoques.
Nous supposons que l’administration d’oxyde de zinc y est pour quelque chose. Mais même dans les cas où nous n’avons pu obtenir aucune confirmation par l’analyse en laboratoire, avec des symptômes évidents, nous avons obtenu de très bons résultats après la vaccination contre la maladie de l’oedème.
Nous avons amélioré la performance des élevages de nos clients ainsi que réduit le recours à l’oxyde de zinc et à la colistine.
Quelles avaient été les mesures appliquées auparavant pour contrôler la maladie de l’œdème?
Nous avions eu recours à la colistine et à l’oxyde de zinc pour contrôler la maladie, mais ils étaient restés sans effet.
Avez-vous constaté des améliorations en termes de mortalité, de paramètres de performance, d’homogénéité, etc.?
Absolument! La différence s’est avérée impressionnante. Les porcs en post-sevrage étaient bien plus uniformes et présentaient des performances largement meilleures. L’éleveur était pleinement satisfait.
Avez-vous pu diminuer le recours aux antibiotiques et/ou au ZnO?
Oui, nettement. L’administration de colistine et d’oxyde de zinc n’était plus nécessaire.
Quelles sont vos impressions sur la rentabilité et le retour sur investissement?
Pour nous, il est clair que dans des cas classiques tels que ceux-ci, la vaccination est rentable.
Le travail quotidien de supervision des porcs a-t-il selon vous diminué?
Oui, le quotidien de l’éleveur est aujourd’hui nettement plus simple. Et le travail du vétérinaire aussi ! Nous pouvons nous concentrer sur d’autres problèmes maintenant que celui-ci est réglé.
La vaccination a-t-elle eu un effet sur le moral de l’éleveur/des employés?
Nous avons pu constater une différence immédiate sur les porcs vaccinés. Pour un vaccin, c’est assez extraordinaire. Cet effet a été un soulagement pour l’éleveur. Avant la vaccination, il ne savait jamais combien de porcelets morts il allait trouver en entrant dans la porcherie. Il se sent aujourd’hui moins préoccupé et peut à nouveau apprécier son métier!
Jean-Jacques Breton gère un élevage naisseur/engraisseur de 420 truies en Bretagne. Début juillet 2014, il observait un taux de mortalité anormal (5 %) en engraissement autour des 35-40 kg. La vétérinaire de la ferme, le docteur Danièle Autret, posait alors le diagnostic de la maladie de l’œdème.
L’examen post-mortem et les analyses bactériologiques venaient confirmer la présence du sérotype O139 K82 associé au pathotype STEC (E. coli producteur de shigatoxine). Un traitement antibiotique injectable était alors mis en place en complément de restrictions alimentaires.
«Combien d’animaux morts vais-je retrouver aujourd’hui?»
«Voilà la question que je me posais tous les jours, malgré une surveillance étroite, le recours aux antibiotiques censés être efficaces (pour un coût de 0,30 €/porcelet) et le régime spécial (pour un coût de 0,20 €/porcelet). Avec ma vétérinaire, nous avons décidé de tenter la vaccination avec contre la maladie de l’oedème à partir de la fin du mois de juillet», raconte Jean-Jacques Breton. «Le premier lot a été vacciné à l’âge de 35 jours car l’apparition de l’immunité (21 jours) nous permettait de le protéger en raison de la manifestation tardive de la maladie dans cet élevage», explique le Dr Danièle Autret. «Et aucun décès n’a été enregistré dans ce lot», ajoute Jean-Jacques Breton. «Depuis que j’utilise ce vaccin, la santé générale et les performances du troupeau se sont améliorées.»
La baisse de la mortalité et des coûts de traitement d’une part, et l’augmentation du gain journalier d’autre part, ont conduit à un profit net de 5 € par porcelet (prix de la carcasse de 1,55 €).
Dédée et Michel Auffret gèrent un élevage en troupeau fermé de 140 truies au cœur du Finistère, en Bretagne, et ont remporté plusieurs fois le prix des Cochons d’Or. Leur principe directeur consiste à faire en sorte de conserver un taux de pertes de la naissance à l’abattage sous la barre des 10 %, la moyenne en Bretagne étant autour de 20 %. Le tableau ci-dessous montre qu’ils avaient effectivement atteint cet objectif jusqu’à l’apparition de la maladie de l’œdème en 2014. En 2015, grâce à la vaccination contre la maladie de l’oedème, ce taux avait baissé à 8,5 % !
«Pendant plusieurs mois, nous avons observé le nombre de pertes augmenter peu à peu. Avec notre vétérinaire, nous avons tout d’abord essayé de contrôler le phénomène par un traitement (antibiotiques dans l’alimentation et à l’aide d’une pompe de dosage). Nous avons également supplémenté l’alimentation en kaolin, d’une part pour influencer la ration alimentaire, et d’autre part pour inciter les animaux à boire l’eau médicamentée.
Enfin, une surveillance étroite était nécessaire pour l’injection d’antibiotiques aux animaux suspectés malades.»
«Combien d’animaux morts aujourd’hui?»
«En dépit de ces mesures, nous n’avons pas pu retrouver notre niveau de performance précédent, en termes de pertes comme de croissance, qui chutait à mesure que le troupeau devenait moins homogène.»
Et Dédée de confirmer : «combien d’animaux morts vais-je retrouver aujourd’hui? Voilà la question que je me posais tous les jours quand j’arrivais à la ferme.» D’après Michel, qui gère l’engraissement: «la qualité des lots de porcelets que je recevais n’était plus satisfaisante, et la gestion de l’alimentation en début d’engraissement devenait très compliquée.»
«En décembre 2014, le test STEC-CHECK entrepris par notre vétérinaire a confirmé la présence de shigatoxine. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à vacciner.»
Résultats
«La vaccination a produit un effet immédiat: plus de pertes, plus d’injections, plus besoin de la pompe doseuse. Je gagne du temps, et je ne suis plus stressée», confesse Dédée. Pour Michel: «j’ai aussi remarqué que le taux de mortalité en d’engraissement a diminué. À mes yeux, c’est la preuve que la shigatoxine avait aussi un impact sur ce stade de production.»
Rentabilité
«La vaccination est pour nous un investissement rentable car elle permet:
Une diminution du taux de mortalité: 2,5 %
Une augmentation du gain journalier en pouponnière: +50 g/jour
Une diminution des antibiotiques administrés et des coûts liés: −0,55 €/porcelet
Le retour sur investissement est d’environ 1,5 € par porcelet, ou 42 € par truie par an.»
«À ce profit, nous devons bien entendu ajouter un avantage qu’il est impossible de chiffrer : la tranquillité d’esprit.»
Marek Walachowski et Miroslaw Betka travaillent ensemble depuis 2007. Marek est consultant vétérinaire auprès des élevages et s’occupe d’un total de 2 200 truies, tandis que Miroslaw est responsable de production. Ces 2 200 truies sont réparties sur cinq élevages de 320 à 600 truies chacun. Les problèmes liés aux E. coli pathogènes se manifestaient par périodes, sans causer de symptômes spécifiques, et étaient donc imputés tour à tour à l’alimentation et aux conditions d’élevage. Tous les lots de porcelets sevrés étaient traités en routine par l’administration d’antibiotiques (injection d’enrofloxacine). Finalement, des analyses de laboratoire par PCR ont confirmé la présence d’E. coli producteur de Stx2e.
Quelle est votre expérience de la vaccination contre la maladie de l’oedème sur les élevages dont vous avez la charge?
Marek:
Comme je le disais, ces 2 200 truies sont réparties sur cinq élevages de 320 à 600 truies chacun. Sur trois des cinq élevages, nous avons constaté des morts subites.. La présence de Stx2e a été confirmée par PCR.
J’avais entendu parler du vaccin contre la maladie de l’oedème par le biais de la campagne de lancement sur le marché polonais. Toutefois, au vu du prix élevé de la dose, il était difficile de le recommander à l’éleveur de prime abord.
Miroslaw:
Chaque semaine, le nombre de porcelets sevrés au sein de ces élevages était compris entre 220 et 360. La mortalité n’était pas très élevée (3,5 %), mais en raison des effets subcliniques de la shigatoxine, environ 20 % des animaux étaient en mauvaise santé et le taux de co-infections digestives et respiratoires était plus élevé. En outre, l’indice de consommation, la croissance et l’uniformité des lots n’étaient pas satisfaisants.
Nous avons initié un traitement antibiotique par des injections d’enrofloxacine, parfois d’amoxicilline et de ZnO (300 ppm) sur une période de deux semaines après sevrage. L’efficacité du traitement était temporaire car il permettait de repousser le problème. Mais pas de le résoudre. La maladie de l’œdème a commencé à se manifester chez les groupes plus âgés de porcs sevrés.
Marek:
C’est à ce moment-là que nous avons débuté la vaccination contre la maladie de l’œdème dans les conditions actuelles. Le premier élevage vacciné avec Ecoporc Shiga a été celui comptant 600 truies. Nous avons vacciné cinq lots consécutifs à l’âge de 5 jours tout en appliquant des mesures sanitaires comme les injections de fer dextran et la section des dents.
En même temps, nous avons arrêté le traitement à l’enrofloxacine, mais nous avons poursuivi l’administration de ZnO car l’alimentation fournie par l’usine de fabrication en contenait.
Miroslaw:
Au bout d’un an, au vu des résultats encourageants au sein de l’élevage de 600 truies, nous avons décidé d’étendre la vaccination contre l’oedèmeà deux autres fermes dans lesquelles les mêmes signes cliniques avaient été observés.
Quelles améliorations avez-vous observées après la vaccination contre la maladie de l’oedème?
Marek:
Nous avons tout d’abord observé une diminution des pertes de 3,5 % à 1,0 % chez les porcelets sevrés. Ça a été l’effet le plus facilement observable.
En outre, pendant la période de sevrage, les animaux de chaque lot ont commencé à montrer une croissance plus uniforme et une meilleure résistance aux maladies ré-émergentes (digestives et respiratoires). Nous avons diminué le traitement individuel par injection d’antibiotiques de 100 % à 15 %.
Miroslaw:
Auparavant, environ 15 à 17 % des porcelets sevrés présentaient de mauvaises performances en post-sevrage. Après la vaccination, ce problème avait disparu dans 95 % des cas. Nous sommes également parvenus à un meilleur poids à l’entrée dans en engraissement, en moyenne 800 g/porcelet de plus qu’avant la vaccination. Au début, la vaccination contre la maladie de l’oedème semblait uniquement un coût supplémentaire.
Mais elle s’est avérée un investissement tout à fait rentable, et son efficacité est impressionnante.
Depuis combien de temps vaccinez-vous les élevages contre la maladie de l’oedème?
J’ai essayé le vaccin pour la première fois au sein d’une ferme il y a un peu plus d’un an. Et cette ferme vaccine toujours.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de vacciner?
Nous avons commencé la vaccination après avoir constaté les symptômes classiques de la maladie de l’œdème. L’éleveur utilisait à l’époque une quantité de médicaments trop importante, en particulier la colistine.
Les morts subites touchaient principalement les porcelets sevrés, mais aussi les animaux en début d’engraissement. En outre, les porcs n’étaient pas aussi uniformes que nous le souhaitions.
Quelles étaient les mesures en place avant la vaccination pour contrôler la maladie de l’œdème?
Nous utilisions de la colistine et de l’oxyde de zinc pour contrôler la maladie, mais sans obtenir l’efficacité visée. Nous devions en outre diminuer l’administration d’antibiotiques.
Avez-vous constaté des améliorations en termes de mortalité, de paramètres de performance, d’homogénéité, etc.?
Absolument ! Le graphique montre la baisse importante de mortalité. La flèche indique le début de la vaccination contre la maladie de l’oedème.
Avant la vaccination, la mortalité moyenne du sevrage à l’abattage était de 7,8 %. Chez les porcs vaccinés, la mortalité sur cette même période a pu être réduite à 1,8 %. La performance actuelle de l’élevage est donc excellente. Au sein d’un autre élevage, la mortalité des animaux en début d’engraissement a été réduite à environ 1 %.
Avez-vous pu diminuer le recours aux antibiotiques et/ou au ZnO?
Oui, nettement. L’administration de colistine n’est plus nécessaire et a été totalement arrêtée. Le recours à l’oxyde de zinc n’était plus non plus nécessaire. Et c’est plutôt satisfaisant.
Bien que nous connaissions encore quelques problèmes avec Streptococcus suis, pour lesquels nous devons revenir aux antibiotiques.
La vaccination implique-t-elle une charge de travail supplémentaire?
La vaccination ne demande pas plus de travail, car elle est associée à l’injection de fer au 4e jour de vie.
Quelles sont vos impressions concernant la rentabilité et le retour sur investissement?
En général, les éleveurs ont l’impression qu’une vaccination supplémentaire est chère. Les cas évidents comme celui-ci ne laissent aucun doute sur le retour sur investissement.
D’après nos calculs, en seulement six mois de vaccination, nous sommes en mesure de vendre à l’abattoir un camion entier d’animaux en plus. Le retour sur investissement est plus difficile à calculer pour l’ engraissement. Nous avons connu une chute de la mortalité, mais dans ce cas, le problème n’avait pas une telle ampleur, même si la croissance était plus élevée chez les animaux vaccinés. Donc nous commençons à percevoir que la maladie de l’œdème avait d’autres conséquences que la mortalité.
La vaccination a-t-elle eu un effet sur le moral de l’éleveur/des employés?
L’éleveur peut désormais se concentrer sur son activité, sans qu’elle soit à nouveau perturbée par des pics de mortalité. Sans compter que le vétérinaire n’est plus appelé pour poser un diagnostic ou administrer un traitement à chaque fois que des animaux meurent!
»En plus de rétablir notre tranquillité d’esprit, la vaccination contre la maladie de l’oedème nous a permis d’atteindre nos objectifs techniques et financiers.«
»Depuis le début de la vaccination contre la maladie de l’oedème, la santé générale de mon élevage s’est améliorée.«
»Le bilan a montré que consentir à la dépense ponctuelle que représente ce vaccin relève du bon sens économique.«
»L’impact économique positif et l’amélioration de la santé des porcs ont su nous convaincre. Cet élevage va clairement poursuivre la vaccination.«
»Nous avons amélioré la performance des élevages de nos clients ainsi que réduit le recours à l’oxyde de zinc et à la colistine.«
»Je recommande la vaccination contre la maladie de l’oedème sans réserve à tous les élevages touchés par cette maladie.«
»D’après nos calculs, en seulement six mois de vaccination, nous sommes en mesure de vendre à l’abattoir un camion entier d’animaux en plus.«
»Contre la maladie de l’œdème, ce vaccin est sans aucun doute un investissement dans la santé.«
»En fait, d’une mortalité de 14%, nous sommes redescendus à 4% pour cette même période d’élevage allant du sevrage à l’abattage.«
»Lorsque nous avons reçu les résultats concernant l’amélioration de la conversion alimentaire, nous avons tous été très impressionnés.«
»Lorsque la vaccination des porcs a débuté, les premiers lots ont traversé la période à risque avec une mortalité bien inférieure. Pour notre client, le vaccin s’est avéré très efficace.«
À quand remontre la première vaccination que vous avez pratiquée?
Nous avons commencé dans le courant de l’année 2016.
Quelles sont les raisons qui vous y ont poussée?
Nous nous sommes décidés en raison de plusieurs pertes de porcelets sevrés et en début d’engraissement, morts de la maladie de l’œdème. Et ces pertes se répétaient d’une bande à l’autre.
Quelles avaient été les mesures appliquées auparavant pour contrôler la maladie de l’œdème?
Avant d’opter pour la vaccination, nous traitions le problème en administrant de la colistine dès l’apparition des premiers symptômes.
Avez-vous constaté des améliorations en termes de mortalité, de performances, d’homogénéité , etc.?
Après la vaccination, nous n’avons plus connu d’épisodes de forte mortalité due à la maladie de l’œdème. Nous avons également nettement amélioré la conversion alimentaire, qui avait toujours été médiocre, même dans les groupes de porcelets sevrés ne montrant aucun signe clinique.
Avez-vous pu diminuer les traitements antibiotiques individuels, donc la quantité de travail?
Nous avons arrêté le traitement collectif des animaux, donc réduit le recours aux antibiotiques. Le nombre d’injections de médicaments est resté à peu près le même.
Le travail quotidien de supervision des porcs a-t-il diminué?
Bien que nous devions encore pratiquer des traitements individuels en raison d’autres problèmes concomitants, nous consacrons moins de temps à la gestion de la maladie de l’œdème.
Avez-vous pu diminuer le recours aux antibiotiques et/ou au ZnO?
Oui, nous avons réduit l’administration de colistine.
Quelles sont vos impressions concernant la rentabilité et le retour sur investissement?
Je pense que, dans notre cas, notre principal bénéfice a été l’amélioration de la conversion alimentaire, et j’en suis ravie.
La vaccination a-t-elle eu un effet sur le moral de l’éleveur/des employés?
Lorsque nous avons reçu les résultats concernant l’amélioration de la conversion alimentaire, nous avons tous été très impressionnés.
À l’origine, quelle était votre situation?
Notre élevage en troupeau fermé se situe en Espagne, dans la province de Ségovie. Il compte 300 truies. Entre le sevrage et l’abattage, nos pertes totales étaient de 3 à 4 %. En août 2013, nous avons brusquement constaté les symptômes typiques de la maladie de l’œdème chez des porcs de 35 à 40 kg, et notre taux de mortalité a atteint 14 %.
Quelles sont les raisons qui vous ont amené à contacter IDT Biologika?
J’ai sollicité l’aide d’IDT Biologika après avoir essayé en vain plusieurs traitements.
Le diagnostic était posé, mais les traitements n’aboutissaient à aucun résultat.
Quelles ont alors été les mesures mises en place?
Après avoir questionné de nombreux spécialistes de l’industrie porcine à propos du vaccin contre la maladie de l’oedème, sans obtenir de réponses satisfaisantes, nous avons décidé de prélever des échantillons d’animaux malades, et de les envoyer au laboratoire IDT Biologika, en Allemagne.
Le résultat a indiqué que les animaux étaient positifs à la shigatoxine. Nous avons immédiatement décidé de commencer la vaccination. Aucune autre action n’a été entreprise simultanément.
Quels ont été les résultats?
La vaccination des porcelets au sein de cette ferme a abouti à d’excellents résultats. En fait, d’une mortalité de 14 %, nous sommes redescendus à 4 % pour cette même période d’élevage allant du sevrage à l’abattage.
Que conseilleriez-vous aux vétérinaires rencontrant le même type de problèmes?
Le résultat de la vaccination est si convainquant que je ne peux que la recommander. D’ailleurs, je l’ai déjà conseillée à plusieurs de mes confrères.
Lorsque l’éleveur John Neuman ouvrait la porte de sa porcherie le matin, c’était toujours avec appréhension. La peur de découvrir encore une fois des animaux morts de la maladie de l’œdème pendant la nuit ne le quittait plus.
La maladie frappait du jour au lendemain, et M Neuman, ainsi que ses employés, constataient régulièrement des morts subites, sans qu’ils puissent y faire quoi que ce soit.
«Nous avions tout essayé pour contrôler la maladie: restrictions alimentaires, oxyde de zinc dans l’alimentation, divers antibiotiques. Mais rien n’y a faisait, et nous avions toujours une mortalité de 5 à 6 % en post-sevrage.»
«La maladie apparaissait en général deux à trois semaines après le sevrage, et tout d’un coup, nous nous retrouvions avec 50 porcelets morts», raconte l’éleveur. «Aujourd’hui, la situation a complètement changé.» Après avoir lutté en vain contre la maladie de l’œdème pendant de nombreuses années, M Neuman a essayé en ce début d’année la vaccination contre la shigatoxine, la toxine responsable de la maladie.
Le résultat de la vaccination est si convainquant que je ne peux que la recommander. D’ailleurs, je l’ai déjà conseillée à plusieurs autres éleveurs.
«Malgré le coût, notre vétérinaire a suggéré la vaccination car elle n’avait plus d’autres conseils à donner. Nous avions déjà tout tenté. Et nous l’avions menacée de changer de cabinet vétérinaire si elle ne trouvait pas de solution efficace.»
Après la mise en place de cette vaccination contre la shigatoxine, M Neuman n’a plus constaté de cas de maladie liée à la shigatoxine dans son troupeau. Maintenant qu’il dispose d’un vaccin efficace, il n’a plus besoin d’autres mesures de prévention.
«Nous avons commencé à vacciner tous les porcs avec une dose de 1 ml à un âge de 5 à 6 jours. Lorsque nous avons eu le premier lot d’animaux en post-sevrage, la différence a été frappante. Pour le premier lot, nous n’avons pas osé lever les restrictions alimentaires, mais nous l’avons fait pour le deuxième. Nous avons pu augmenter à 550 grammes le gain de poids journalier et faire baisser la mortalité à 0,8-1,0 %, ce qui représentait pour nous des progrès considérables», se souvient M Neuman.
«Nous avons réalisé une analyse de rentabilité de la vaccination. Nous avons considéré tous les coûts additionnels précédents, de la supplémentation en zinc aux heures supplémentaires des employés, sans oublier le coût des traitements qui n’avaient pas fonctionné. Puis nous avons comparé cee total au coût de la vaccination. Le bilan a montré que consentir à la dépense ponctuelle que représente ce vaccin relève du bon sens économique», conclut M Neuman. «Dans notre cas, le vaccin contre la shigatoxine a permis d’éradiquer la maladie de l’œdème. Et nous sommes finalement restés fidèles à notre cabinet vétérinaire.»
«Nous avions mis en évidence la shigatoxine au sein de l’élevage, mais au début, l’éleveur n’était pas partant pour la vaccination.
Alors nous sommes passés d’une alimentation orientée performance à un régime plus sécurisé d’un point de vue digestif. Et nous avons eu recours à l’oxyde de zinc. Aucune de ces mesures n’a toutefois produit les résultats visés.
Le traitement antibiotique des animaux déjà malades était inefficace. Les antibiotiques ne fonctionnaient pas car le traitement intervenait trop tard.
Après de nombreuses tentatives infructueuses, la pression psychologique sur l’éleveur et ses employés était devenue énorme.
C’est pour cette raison que nous sommes finalement tombés d’accord pour commencer une vaccination contre la maladie de l’oedème. Les précédentes expériences sur d’autres troupeaux s’étaient avérées globalement positives, et ont contribué à convaincre l’éleveur.
Dès le premier lot vacciné, le recours aux antibiotiques a pu être nettement diminué, tandis que la croissance a augmenté. La situation au sein de la porcherie s’en trouve globalement améliorée.
La pertinence de la vaccination ne peut donc pas être remise en cause. Avec la diminution des pertes de la quantité d’antibiotiques et de l’âge à la vente grâce à une meilleure croissance, le retour sur investissement de la vaccination est élevé.
Malgré l’utilisation intensive d’antibiotiques en métaphylaxie dans le llpost-sevrage, le taux de mortalité restait élevé. Les conditions d’hygiène au sein de l’élevage étaient excellentes. Par conséquent, l’origine de ce problème sanitaire aigu semblait complexe.
Nous avons prélevé des échantillons en suivant les instructions de l’interlocuteur du service technique d’IDT Biologika. Ces échantillons ont ensuite été analysés au laboratoire et ont mis en évidence la présence de la shigatoxine. Ces résultats nous ont conduits à opter pour la vaccination des porcelets.
Efficacité de la vaccination:
à la surprise de l’éleveur, les effets de la vaccination n’ont pas tardé à se manifester. La mortalité due à la maladie de l’œdème a chuté à zéro ; la vaccination a donc permis de résoudre un important problème.
Avantages de la vaccination pour l’élevage:
• La mortalité liée à la maladie de l’œdème en post-sevrage a été réduite à zéro.
• Le travail en pouponnière est plus facile et plus fluide. L’éleveur n’est plus stressé par d’éventuels nouveaux épisodes pouvant causer une hausse de la mortalité.
La vaccination s’est aussi avérée pertinente sur le plan financier:
• Plus besoin de traitement métaphylactique. La quantité totale d’antibiotiques utilisés a été réduite. Ce point est importante puisque l’administration allemande vise une diminution du recours aux antibiotiques.
• Depuis le début de la vaccination, les paramètres de performance de l’élevage n’ont cessé de s’améliorer.
Un troupeau comptant 730 truies dans le Nord de l’Angleterre sevrait environ 29 porcelets par truie par an lorsque le problème est apparu pour la première fois. La mortalité post-sevrage mensuelle a alors commencé à grimper jusqu’à atteindre un pic à 15 % en mars 2016.
D’après le vétérinaire en charge de l’élevage, Paul Thompson de Garth Pig Practice : «les porcs malades boitaient ou restaient couchés, étaient pris de crampes et présentaient un gonflement au niveau des paupières. Ces signes avaient tendance à se manifester vers la troisième semaine post-sevrage, dans un laps de temps relativement court.»
Un examen post-mortem a permis de mettre en évidence un œdème intestinal. Une partie des écouvillons analysés en laboratoire ont donné des résultats positifs à la recherche de la shigatoxine et du F18, les facteurs de virulence d’E. coli. Au départ, le choix du traitement s’est porté sur les antibiotiques, notamment la colistine (dont l’utilisation ne faisait à l’époque l’objet d’aucune restriction), la néomycine et le florfénicol, administrés principalement par voie orale.
«Nous n’avons obtenu aucune réponse significative malgré un débit d’eau, des restrictions alimentaires et des mesures d’hygiène considérés comme satisfaisants», explique Thompson.
Résultats
Tous les porcs ont été vaccinés contre la maladie de l’oedème à l’âge de 4 jours, sauf au début où certains animaux plus âgés ont été vaccinés en rattrapage. «Lorsque la vaccination des porcs a débuté, les premiers lots ont traversé la période à risque avec une mortalité bien inférieure», déclare Thompson.
Rentabilité
L’analyse économique réalisée sur les trois mois post-vaccination a montré une mortalité post-sevrage moyenne de 2,5 % (soit une baisse de 4,4 %), correspondant à une hausse de production de 108 porcs supplémentaires par mois.
La valeur de ces animaux, à 25,8 kg, était de 5,61 GBP (6,46 EUR). La réduction du coût de traitement et l’amélioration du taux de croissance (passé de 373 g à 409 g) par jour dans le post-sevrage ont également contribué au bénéfice net.
Conclusion
«La maladie de l’œdème est aujourd’hui un problème ré-émergent en Europe », signale M Thompson. « Les causes de cette réapparition ne sont pas encore bien comprises. Tous les animaux malades ne présentent pas l’œdème intestinal caractéristique. La mise en évidence de l’agent pathogène responsable peut nécessiter l’analyse de plusieurs échantillons. Pour contrôler la maladie, la vaccination est sans aucun doute préférable aux médicaments. Pour notre client, le vaccin s’est avéré très efficace.»
Depuis quand utilisez-vous le vaccin contre la maladie de l’oedème?
J’ai essayé le vaccin pour la première fois l’an dernier, et j’ai depuis vacciné plusieurs élevages.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de vacciner?
Nous avons commencé la vaccination après avoir constaté les symptômes classiques de la maladie de l’œdème. Nous avons essayé d’établir un diagnostic avec le test STEC-CHECK proposé par IDT Biologika. Mais nous n’avons pas été en mesure de confirmer la présence de la shigatoxine dans tous les cas, même si les symptômes étaient univoques.
Nous supposons que l’administration d’oxyde de zinc y est pour quelque chose. Mais même dans les cas où nous n’avons pu obtenir aucune confirmation par l’analyse en laboratoire, avec des symptômes évidents, nous avons obtenu de très bons résultats après la vaccination contre la maladie de l’oedème.
Nous avons amélioré la performance des élevages de nos clients ainsi que réduit le recours à l’oxyde de zinc et à la colistine.
Quelles avaient été les mesures appliquées auparavant pour contrôler la maladie de l’œdème?
Nous avions eu recours à la colistine et à l’oxyde de zinc pour contrôler la maladie, mais ils étaient restés sans effet.
Avez-vous constaté des améliorations en termes de mortalité, de paramètres de performance, d’homogénéité, etc.?
Absolument! La différence s’est avérée impressionnante. Les porcs en post-sevrage étaient bien plus uniformes et présentaient des performances largement meilleures. L’éleveur était pleinement satisfait.
Avez-vous pu diminuer le recours aux antibiotiques et/ou au ZnO?
Oui, nettement. L’administration de colistine et d’oxyde de zinc n’était plus nécessaire.
Quelles sont vos impressions sur la rentabilité et le retour sur investissement?
Pour nous, il est clair que dans des cas classiques tels que ceux-ci, la vaccination est rentable.
Le travail quotidien de supervision des porcs a-t-il selon vous diminué?
Oui, le quotidien de l’éleveur est aujourd’hui nettement plus simple. Et le travail du vétérinaire aussi ! Nous pouvons nous concentrer sur d’autres problèmes maintenant que celui-ci est réglé.
La vaccination a-t-elle eu un effet sur le moral de l’éleveur/des employés?
Nous avons pu constater une différence immédiate sur les porcs vaccinés. Pour un vaccin, c’est assez extraordinaire. Cet effet a été un soulagement pour l’éleveur. Avant la vaccination, il ne savait jamais combien de porcelets morts il allait trouver en entrant dans la porcherie. Il se sent aujourd’hui moins préoccupé et peut à nouveau apprécier son métier!
Jean-Jacques Breton gère un élevage naisseur/engraisseur de 420 truies en Bretagne. Début juillet 2014, il observait un taux de mortalité anormal (5 %) en engraissement autour des 35-40 kg. La vétérinaire de la ferme, le docteur Danièle Autret, posait alors le diagnostic de la maladie de l’œdème.
L’examen post-mortem et les analyses bactériologiques venaient confirmer la présence du sérotype O139 K82 associé au pathotype STEC (E. coli producteur de shigatoxine). Un traitement antibiotique injectable était alors mis en place en complément de restrictions alimentaires.
«Combien d’animaux morts vais-je retrouver aujourd’hui?»
«Voilà la question que je me posais tous les jours, malgré une surveillance étroite, le recours aux antibiotiques censés être efficaces (pour un coût de 0,30 €/porcelet) et le régime spécial (pour un coût de 0,20 €/porcelet). Avec ma vétérinaire, nous avons décidé de tenter la vaccination avec contre la maladie de l’oedème à partir de la fin du mois de juillet», raconte Jean-Jacques Breton. «Le premier lot a été vacciné à l’âge de 35 jours car l’apparition de l’immunité (21 jours) nous permettait de le protéger en raison de la manifestation tardive de la maladie dans cet élevage», explique le Dr Danièle Autret. «Et aucun décès n’a été enregistré dans ce lot», ajoute Jean-Jacques Breton. «Depuis que j’utilise ce vaccin, la santé générale et les performances du troupeau se sont améliorées.»
La baisse de la mortalité et des coûts de traitement d’une part, et l’augmentation du gain journalier d’autre part, ont conduit à un profit net de 5 € par porcelet (prix de la carcasse de 1,55 €).
Dédée et Michel Auffret gèrent un élevage en troupeau fermé de 140 truies au cœur du Finistère, en Bretagne, et ont remporté plusieurs fois le prix des Cochons d’Or. Leur principe directeur consiste à faire en sorte de conserver un taux de pertes de la naissance à l’abattage sous la barre des 10 %, la moyenne en Bretagne étant autour de 20 %. Le tableau ci-dessous montre qu’ils avaient effectivement atteint cet objectif jusqu’à l’apparition de la maladie de l’œdème en 2014. En 2015, grâce à la vaccination contre la maladie de l’oedème, ce taux avait baissé à 8,5 % !
«Pendant plusieurs mois, nous avons observé le nombre de pertes augmenter peu à peu. Avec notre vétérinaire, nous avons tout d’abord essayé de contrôler le phénomène par un traitement (antibiotiques dans l’alimentation et à l’aide d’une pompe de dosage). Nous avons également supplémenté l’alimentation en kaolin, d’une part pour influencer la ration alimentaire, et d’autre part pour inciter les animaux à boire l’eau médicamentée.
Enfin, une surveillance étroite était nécessaire pour l’injection d’antibiotiques aux animaux suspectés malades.»
«Combien d’animaux morts aujourd’hui?»
«En dépit de ces mesures, nous n’avons pas pu retrouver notre niveau de performance précédent, en termes de pertes comme de croissance, qui chutait à mesure que le troupeau devenait moins homogène.»
Et Dédée de confirmer : «combien d’animaux morts vais-je retrouver aujourd’hui? Voilà la question que je me posais tous les jours quand j’arrivais à la ferme.» D’après Michel, qui gère l’engraissement: «la qualité des lots de porcelets que je recevais n’était plus satisfaisante, et la gestion de l’alimentation en début d’engraissement devenait très compliquée.»
«En décembre 2014, le test STEC-CHECK entrepris par notre vétérinaire a confirmé la présence de shigatoxine. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à vacciner.»
Résultats
«La vaccination a produit un effet immédiat: plus de pertes, plus d’injections, plus besoin de la pompe doseuse. Je gagne du temps, et je ne suis plus stressée», confesse Dédée. Pour Michel: «j’ai aussi remarqué que le taux de mortalité en d’engraissement a diminué. À mes yeux, c’est la preuve que la shigatoxine avait aussi un impact sur ce stade de production.»
Rentabilité
«La vaccination est pour nous un investissement rentable car elle permet:
Une diminution du taux de mortalité: 2,5 %
Une augmentation du gain journalier en pouponnière: +50 g/jour
Une diminution des antibiotiques administrés et des coûts liés: −0,55 €/porcelet
Le retour sur investissement est d’environ 1,5 € par porcelet, ou 42 € par truie par an.»
«À ce profit, nous devons bien entendu ajouter un avantage qu’il est impossible de chiffrer : la tranquillité d’esprit.»
Marek Walachowski et Miroslaw Betka travaillent ensemble depuis 2007. Marek est consultant vétérinaire auprès des élevages et s’occupe d’un total de 2 200 truies, tandis que Miroslaw est responsable de production. Ces 2 200 truies sont réparties sur cinq élevages de 320 à 600 truies chacun. Les problèmes liés aux E. coli pathogènes se manifestaient par périodes, sans causer de symptômes spécifiques, et étaient donc imputés tour à tour à l’alimentation et aux conditions d’élevage. Tous les lots de porcelets sevrés étaient traités en routine par l’administration d’antibiotiques (injection d’enrofloxacine). Finalement, des analyses de laboratoire par PCR ont confirmé la présence d’E. coli producteur de Stx2e.
Quelle est votre expérience de la vaccination contre la maladie de l’oedème sur les élevages dont vous avez la charge?
Marek:
Comme je le disais, ces 2 200 truies sont réparties sur cinq élevages de 320 à 600 truies chacun. Sur trois des cinq élevages, nous avons constaté des morts subites.. La présence de Stx2e a été confirmée par PCR.
J’avais entendu parler du vaccin contre la maladie de l’oedème par le biais de la campagne de lancement sur le marché polonais. Toutefois, au vu du prix élevé de la dose, il était difficile de le recommander à l’éleveur de prime abord.
Miroslaw:
Chaque semaine, le nombre de porcelets sevrés au sein de ces élevages était compris entre 220 et 360. La mortalité n’était pas très élevée (3,5 %), mais en raison des effets subcliniques de la shigatoxine, environ 20 % des animaux étaient en mauvaise santé et le taux de co-infections digestives et respiratoires était plus élevé. En outre, l’indice de consommation, la croissance et l’uniformité des lots n’étaient pas satisfaisants.
Nous avons initié un traitement antibiotique par des injections d’enrofloxacine, parfois d’amoxicilline et de ZnO (300 ppm) sur une période de deux semaines après sevrage. L’efficacité du traitement était temporaire car il permettait de repousser le problème. Mais pas de le résoudre. La maladie de l’œdème a commencé à se manifester chez les groupes plus âgés de porcs sevrés.
Marek:
C’est à ce moment-là que nous avons débuté la vaccination contre la maladie de l’œdème dans les conditions actuelles. Le premier élevage vacciné avec Ecoporc Shiga a été celui comptant 600 truies. Nous avons vacciné cinq lots consécutifs à l’âge de 5 jours tout en appliquant des mesures sanitaires comme les injections de fer dextran et la section des dents.
En même temps, nous avons arrêté le traitement à l’enrofloxacine, mais nous avons poursuivi l’administration de ZnO car l’alimentation fournie par l’usine de fabrication en contenait.
Miroslaw:
Au bout d’un an, au vu des résultats encourageants au sein de l’élevage de 600 truies, nous avons décidé d’étendre la vaccination contre l’oedèmeà deux autres fermes dans lesquelles les mêmes signes cliniques avaient été observés.
Quelles améliorations avez-vous observées après la vaccination contre la maladie de l’oedème?
Marek:
Nous avons tout d’abord observé une diminution des pertes de 3,5 % à 1,0 % chez les porcelets sevrés. Ça a été l’effet le plus facilement observable.
En outre, pendant la période de sevrage, les animaux de chaque lot ont commencé à montrer une croissance plus uniforme et une meilleure résistance aux maladies ré-émergentes (digestives et respiratoires). Nous avons diminué le traitement individuel par injection d’antibiotiques de 100 % à 15 %.
Miroslaw:
Auparavant, environ 15 à 17 % des porcelets sevrés présentaient de mauvaises performances en post-sevrage. Après la vaccination, ce problème avait disparu dans 95 % des cas. Nous sommes également parvenus à un meilleur poids à l’entrée dans en engraissement, en moyenne 800 g/porcelet de plus qu’avant la vaccination. Au début, la vaccination contre la maladie de l’oedème semblait uniquement un coût supplémentaire.
Mais elle s’est avérée un investissement tout à fait rentable, et son efficacité est impressionnante.
Depuis combien de temps vaccinez-vous les élevages contre la maladie de l’oedème?
J’ai essayé le vaccin pour la première fois au sein d’une ferme il y a un peu plus d’un an. Et cette ferme vaccine toujours.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de vacciner?
Nous avons commencé la vaccination après avoir constaté les symptômes classiques de la maladie de l’œdème. L’éleveur utilisait à l’époque une quantité de médicaments trop importante, en particulier la colistine.
Les morts subites touchaient principalement les porcelets sevrés, mais aussi les animaux en début d’engraissement. En outre, les porcs n’étaient pas aussi uniformes que nous le souhaitions.
Quelles étaient les mesures en place avant la vaccination pour contrôler la maladie de l’œdème?
Nous utilisions de la colistine et de l’oxyde de zinc pour contrôler la maladie, mais sans obtenir l’efficacité visée. Nous devions en outre diminuer l’administration d’antibiotiques.
Avez-vous constaté des améliorations en termes de mortalité, de paramètres de performance, d’homogénéité, etc.?
Absolument ! Le graphique montre la baisse importante de mortalité. La flèche indique le début de la vaccination contre la maladie de l’oedème.
Avant la vaccination, la mortalité moyenne du sevrage à l’abattage était de 7,8 %. Chez les porcs vaccinés, la mortalité sur cette même période a pu être réduite à 1,8 %. La performance actuelle de l’élevage est donc excellente. Au sein d’un autre élevage, la mortalité des animaux en début d’engraissement a été réduite à environ 1 %.
Avez-vous pu diminuer le recours aux antibiotiques et/ou au ZnO?
Oui, nettement. L’administration de colistine n’est plus nécessaire et a été totalement arrêtée. Le recours à l’oxyde de zinc n’était plus non plus nécessaire. Et c’est plutôt satisfaisant.
Bien que nous connaissions encore quelques problèmes avec Streptococcus suis, pour lesquels nous devons revenir aux antibiotiques.
La vaccination implique-t-elle une charge de travail supplémentaire?
La vaccination ne demande pas plus de travail, car elle est associée à l’injection de fer au 4e jour de vie.
Quelles sont vos impressions concernant la rentabilité et le retour sur investissement?
En général, les éleveurs ont l’impression qu’une vaccination supplémentaire est chère. Les cas évidents comme celui-ci ne laissent aucun doute sur le retour sur investissement.
D’après nos calculs, en seulement six mois de vaccination, nous sommes en mesure de vendre à l’abattoir un camion entier d’animaux en plus. Le retour sur investissement est plus difficile à calculer pour l’ engraissement. Nous avons connu une chute de la mortalité, mais dans ce cas, le problème n’avait pas une telle ampleur, même si la croissance était plus élevée chez les animaux vaccinés. Donc nous commençons à percevoir que la maladie de l’œdème avait d’autres conséquences que la mortalité.
La vaccination a-t-elle eu un effet sur le moral de l’éleveur/des employés?
L’éleveur peut désormais se concentrer sur son activité, sans qu’elle soit à nouveau perturbée par des pics de mortalité. Sans compter que le vétérinaire n’est plus appelé pour poser un diagnostic ou administrer un traitement à chaque fois que des animaux meurent!